APPEL AUX MEDECINS POUR QU'ILS NE PAIENT PLUS LEUR COTISATION A L'ORDRE
REFUSONS DE PAYER NOTRE COTISATION A L'ORDRE
Dans le cadre de mes fonctions transitoires de Président de l'OUPS, j'ai invité mes confrères à ne plus payer leur cotisation à l'Ordre des Médecins.
L'Ordre agit dans l'intérêt des lobbies ou des laboratoires pharmaceutiques, mais certainement pas dans l'intérêt des patients.
Il faut que cela cesse !
L'Ordre, je l'ai déjà dit mais je le répète, a du sang sur les mains !
Nous ne devons pas le supprimer. L'Ordre est indispensable pour faire la chasse aux médecins qui font de leur métier un commerce. L'Ordre National fait aujourd'hui le lit de la Finance et se moque des patients. C'est intolérable.
Les médecins qui ne sont ni vendus, ni achetés, c'est-à-dire ceux qui ont une conscience doivent réagir maintenant.
Voici la lettre que l'OUPS adresse au Président de l'Ordre National, monsieur Benoît DEJEMEPPE :
Monsieur le Président,
L’Ordre Universel des Praticiens de la Santé (association loi de 1901) que je préside, a l’honneur de vous poser 10 questions qui font la synthèse de celles qui vous ont été posées directement ou indirectement durant la pandémie, par des médecins qui, en leur âme et conscience, ont estimé que la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement avait été désastreuse.
Les questions suivantes ne sont nullement de nature politique mais de portée strictement déontologique.
Vous n’ignorez pas, monsieur le Président, que la déontologie médicale occupe le sommet de la hiérarchie des normes et qu’elle n’est, contrairement à ce que vous prétendiez dans certains de vos courriers, nullement soumise à l’effet de lois, arrêtés ou décrets, s’ils sont contraires aux principes fondamentaux de notre éthique ou au Droit Naturel.
Cette affirmation est d’autant plus pertinente que ces lois d’habilitation ont été votées dans le cadre de mandats impératifs délivrés au députés de la coalition gouvernementale à la faveur de la discipline de parti, ce qui est strictement contraire à l’article 42 de notre constitution qui dispose que les membres des deux Chambres représentent la Nation, et non uniquement ceux qui les ont élus.
Le docteur Pierre Vrins, membre de votre Conseil d’Appel n’a pas manqué de le rappeler dans le journal « Moustique & La Libre » du 28 novembre 2019 dans un article intitulé « Dépénalisation de l'IVG: le débat des médecins », où il répondait à la question d’Audrey Vanbrabant en déclarant, je cite : « ce n’est pas la loi qui m’empêchera de suivre mon éthique ».
1. La vaccination est, déontologiquement, un acte médical à part entière, strictement réservé aux médecins et à ceux que ceux-ci mandatent. Ce principe déontologique se voit confirmé par l’Article 2 de l’AR n° 78 du 10 novembre 1967.
Dans le cadre de la crise sanitaire – quelle que fut sa gravité – chaque médecin belge n’aurait eu à prendre que 10 patients en charge chaque mois pour atteindre les mêmes objectifs que le plan de vaccination de masse qui a été mis en place sans légitimité scientifique.
Etait-il normal d’écarter les 47.500 médecins de la vaccination en privant les patients d’une réflexion approfondie sur l’intérêt de les vacciner et du recueil de leur consentement libre et éclairé, avant de poser l’indication de la vaccination ? Était-il normal d’administrer un vaccin méconnu et innovant sur un mandat uniquement politique à l’adresse d’un praticien de l’Art Infirmier ? Si oui, quels sont les motifs susceptibles de justifier ce déficit déontologique ?
Subsidiairement, est-il justifié que la vaccination puisse être pratiquée par un pharmacien sans mandat médical, en dehors d’une crise épidémique d’une extrême gravité, comme c’est le cas aujourd’hui ?
2. Un médecin peut-il donner à autrui, mandat de vacciner un patient qu’il n’a pas examiné soigneusement et dont il n’a pas recueilli le consentement libre et éclairé ?
3. Un médecin qui aurait procédé à une vaccination non obligatoire peut-il rompre le secret professionnel, absolu dans ce cas, en transmettant des informations qui permettent la rédaction d’un CST susceptible d’être présenté à des non-médecins, et à des personnes non-liées au secret ?
4. Est-il déontologique, quelles que soient les circonstances, de forcer le consentement d’un patient à accepter un traitement non obligatoire en le menaçant de privations de libertés, consentement qui doit, au regard de la loi, être libre et éclairé (article 8 de la loi du 22 août 2002 – relative aux droits du patient) ?
5. Est-il légitime que dans un email qu’il m’envoie le 7 mai 2020 à 14h04, l’Ordre me déconseille voire interdise par la voix de son Président, le repositionnement d’un traitement ancestral strictement inoffensif lorsqu’il est prescrit dans les règles de l’Art, traitement qui est recommandé par le premier microbiologiste de la planète et que deux équipes belges très réputées (CHU Saint-Pierre - Bruxelles et Groeninge hospital - Kortrijk) recommandaient en 2020 et recommandent encore aujourd’hui ?
6. Est-il normal qu’un article, publié dans le Lancet le 25 mai 2020 et rétracté en raison de fraudes grossières le 27 mai de la même année soit à l’origine du discrédit jeté sur les Traitement Ambulatoires Précoces?
7. Est-il légitime que l’Ordre impose sans réserve (circulaire de l’Ordre National du 23 janvier 2021), la promotion d’une vaccination fondée sur une technologie qui est totalement nouvelle qui expose à des conséquences imprévisibles sur le plan sanitaire, ce qui s’est révélé tristement dramatique, notamment pour les myocardites chez les hommes jeunes, alors que l’infection par SARS CoV2 ne représente aucun danger de santé publique chez les individus de moins de 65 ans en bonne santé. ?
8. Peut-on traiter un patient malade souffrant d’une maladie nouvelle qu’on ne connaît pas en prescrivant du dafalgan® par téléphone, sans l’avoir examiné et en le privant de facto de la chance d’un diagnostic positif et notamment de celui de surinfections bactériennes ?
9. Un médecin militaire qui n’est pas soumis à l’autorité disciplinaire échappe-t-il au nécessaire respect de la déontologie et peut-il imposer impunément aujourd’hui encore à des jeunes qui ne sont nullement menacés par le SARS CoV2, une vaccination dont on sait qu’elle les expose à un risque non négligeable de myocardites, alors que ces médecins militaires ne peuvent ignorer que depuis juin 2023, le Conseil Supérieur de la Santé déconseille formellement la vaccination des patients en bonne santé de moins de 65 ans ?
10. Est-il logique que l’OMS qui est une organisation sous influence prétende disposer d’un pouvoir discrétionnaire sur les politiques de Santé des Pays membres et signataires d’un traité contraignant qu’elle soumettra à leurs votes en mai prochain ?
Voici, les questions que de nombreux médecins vous posent directement ou indirectement depuis mars 2020, sans aucune réponse de votre part et que l’Ordre Universel des Praticiens de la Santé vous pose une fois encore, entendant bien obtenir une réponse claire et sincère.
Nous vous rappelons que l’information des médecins de terrain est la principale attribution et la plus noble mission de la juridiction ordinale qui n’est pas soumise au principe de la légalité des délits et à laquelle le sacrosaint principe de Droit « nullum crimen, nulla poena sine lege » ne s’applique en aucun cas.
Un incontestable lien synallagmatique relie notre obligation de cotiser à votre obligation de répondre à nos questions, en foi de quoi l’Ordre Universel des Praticiens de la Santé en sa réunion du 22 avril 2024 demande formellement à tous les médecins d’invoquer l’exceptio non adimpleti contractus et de ne pas payer leurs cotisations tant que l’Ordre n’aura pas donné une réponse claire, précise et complète aux questions légitimes qui sont ici posées.
J’invite chaque médecin qui invoquera cette exception d’inexécution à faire parvenir copie de la présente au Président de son Conseil Provincial.
Je vous prie d’agréer, monsieur le Président, l’expression de mes sentiments les plus distingués.
Alain COLIGNON
Président de l’Ordre Universel des Praticiens de la Santé
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